Le temps s’est suspendu le 17 mars et le bouleversement de nos vies fut immédiat et total.
Le confinement nous a imposé un temps d’arrêt
Un moment pour laisser au temps faire son travail sur nos vies…
Même si ce moment n’était pas choisi.
Mais en vérité, on laisse toujours le temps filer ou on lui court après !
Là, plus moyen de se défiler !
Et alors ?
Dans un premier temps tout est inquiétant
Les repères, les habitudes volent en éclats
On se retrouve face à soi
Face au virus, invisible, envahissant pourtant.
Et après ?
On a regardé le printemps
On a pris le temps
Essayé de vivre autrement
Pas facile tout le temps…
Mais comme ça a duré, on a eu le temps de se défaire des habitudes,
D’interroger ses tourments
D’apprécier en soi les prémisses d’un changement
De comprendre davantage le mot gratitude
Nos besoins sont devenus plus essentiels
Notre rapport à la nature nous est apparu plus vital
Nos relations aux proches sont devenues surtout virtuelles
Et pourtant, on a compris que leur valeur était sans égal
Ce temps de confinement
Fut pour le moins troublant
Mais ce qu’il a amorcé dans ma vie, restera important
Cela, je le sais, je le sens…
Isabelle